Du 6 au 9 juin 2023, 48 membres du personnel de Caritas Rwanda ont suivi une formation de 4 jours sur la sauvegarde et la protection contre le harcèlement, l’exploitation et les abus sexuels (PSHEA) au Centre d’Accueil Bonne Espérance – Kigali.
La connaissance reçue comprenait l’explication du concept “violence”, les différents types de violence, ses signes de violence et comment la prévenir. La violence est tout acte fait à une personne contre sa volonté et qui a un impact négatif sur elle, que ce soit sur le plan physique, mental, sur sa vie économique ou encore sur ses biens et la vie d’autrui (conséquences dans la société). La violence peut être faite à la maison (dans la famille), dans la famille élargie, à l’école, au travail, dans les religions et ailleurs.
Il existe plusieurs types de violence : la violence physique, la violence sexuelle, la violence émotionnelle, la violence psychologique, la violence spirituelle, la violence culturelle, la violence verbale, l’exploitation financière et la négligence.
La violence a diverses conséquences sur la vie des survivants, à savoir les maladies, les infections, les grossesses non planifiées, les blessures émotionnelles et physiques, la mort, les mutilations génitales, les problèmes de santé mentale y compris la dépression, la peur, l’isolement, la marginalisation, la honte, la culpabilité, la perte de crédibilité, conflits familiaux, enfants délaissés entre autres.
Pour assurer la sauvegarde des enfants et les personnes vulnerables, l’organisation doit avoir une politique et des procédures de sauvegarde (claires et accessibles), un code de conduite (qui protège les enfants et adultes vulnérables), effectuer un recrutement et un choix sûrs des partenaires, s’assurer que tous les membres du personnel et les partenaires sont formés sur leur responsabilité de protection de l’enfance et les personnes vulnérables. Il y a également une sensibilisation des enfants et des parents/tuteurs, en particulier sur la façon de signaler un abus/violence et de choisir une personne de référence pour assurer le suivi de la prévention et de la réponse aux éventuels cas de maltraitance. L’organisation doit également effectuer régulièrement l’évaluation des risques de violence sur les projets, programmes et activités, de la conception à la mise en œuvre.
Cette formation fait partie de la mission de Caritas Rwanda

Dans son discours de clôture, le Secrétaire général de Caritas Rwanda, Abbé Oscar Kagimbura, a déclaré que cette formation s’inscrit dans la mission de Caritas Rwanda qui est d’assister les personnes les plus vulnérables sans discrimination. Il a également rappelé que le concept “caritas” signifie amour. “Une fois embauché, chaque membre du personnel est informé de la mission de Caritas Rwanda et invité à accomplir ses responsabilités en suivant de la mission de Caritas Rwanda”, a-t-il dit. Il a ajouté que cette mission d’amour pour Caritas Rwanda en tant qu’organisation de l’Église catholique est enracinée dans l’Évangile.

Au dernier jour de la formation (le 9 Juin 2023), le personnel de Caritas Rwanda a mené un exercice d’auto-évaluation en groupes, en examinant ce qu’ils ont appris pendant cette formation et ce qu’ils doivent améliorer (avec un plan d’action). Au cours de cet exercice, le personnel a constaté que le respect des droits de l’enfants et autres personnes vulnérables se fait habituellement dans Caritas Rwanda. Ils ont conclu en disant : “La lutte contre la violence commence par moi et pour les autres”.
En dehors de ces 48 employés de Caritas Rwanda, 47 autres qui ont été formés au Sauvegarde et la protection contre le harcèlement, l’exploitation et les abus sexuels (PSHEA : sigle anglais désignant ce domaine) du 17 au 20 avril 2023.